Saturday, December 19, 2009

20 millions pour la réhabilitation de la RUA - Pécresse est contre...

LE PARISIEN

HAUTS-DE-SEINE

Cité U d'Antony : l'UMP veut rebâtir, le PS veut rénover

17.12.2009, 19h51 | Mise à jour : 22h48

Alors que la région Ile-de-France a voté ce jeudi un programme de réhabilitation de la cité universitaire d'Antony (Hauts-de-Seine), Valérie Pécresse, la ministre UMP de l'Enseignement supérieur, a écrit à son adversaire aux régionales, le président socialiste du conseil régional Jean-Paul Huchon, qu'elle envisageait une autre solution.

Avec 2100 logements loués aux étudiants entre 130 et 220 euros par mois, la résidence Jean-Zay d'Antony est l'une des plus grandes d'Europe. Elle devrait bénéficier d'un programme de réhabilitation de 20 millions d'euros voté jeudi par le conseil régional d'Ile-de-France. «Il s'agit là d'un acte fort en faveur de la sauvegarde des milliers de logements étudiants de la cité universitaire», a souligné le maire de Clamart Philippe Kaltenbach (PS), également conseiller régional.

Ces logements «doivent être réhabilités et non détruits comme le souhaitent les élus UMP de la Communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, nouveau propriétaire du site, qui veulent livrer ces terrains à la promotion privée», écrit Philippe Kaltenbach dans un communiqué. Selon le maire de Clamart, Valérie Pécresse, conseillère régionale et ministre de l'Enseignement supérieur et de la

Recherche, «n'a pas pris part au vote, tout comme l'ensemble du groupe UMP». Est-ce en raison du courrier qu'elle a envoyé au président socialiste de la région Jean-Paul Huchon ?


La contre-proposition de Valérie Pécresse


D'après l'AFP, qui a eu connaissance de la teneur de la lettre, la ministre s'est plainte que la résidence Jean-Zay, construite en 1955, «n'a jamais été réhabilitée». Elle indique que «la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre a demandé l'année dernière le transfert de

propriété de la résidence afin de mettre en place un grand plan de restructuration et d'améliorer la qualité des logements proposés aux étudiants».

Dans ce courrier, il n'est pas question de réhabiliter le bâtiment : pour la ministre «tout logement détruit dans la résidence d'Antony dans le cadre de la restructuration devra être remplacé par la construction d'1,2 logement neuf et de surface supérieure». Elle précise par ailleurs avoir «obtenu du conseil général des Hauts-de-Seine un engagement ferme sur la construction de 3.000 logements supplémentaires dans le département d'ici à 2014».

Le 7 novembre, des membres du syndicat étudiant Unef avaient remis le «prix de la destruction» à la ministre, qui participait à une convention sur le logement, en référence justement à la cité universitaire d'Antony. Cette critique ne serait pas tombée dans l'oreille d'une sourde. Par ailleurs, la ministre a annoncé 12.000 logements supplémentaires en France pour les étudiants en 2009, avec la construction de 3.807 chambres et la réhabilitation de 8.412 autres.

Tuesday, December 15, 2009

Table Ronde : Réhabiliter la Résidence Universitaire d’Antony c’est nécessaire et c’est possible !

Compte rendu de la Table Ronde tenue le 4 décembre 2009 à Jussieu

Réhabiliter la Résidence Universitaire d’Antony c’est nécessaire et c’est possible !


Le site de la Résidence Universitaire Jean Zay à Antony doit rester dédié au logement social étudiant. La RUA peut être entièrement réhabilitée. Des financements peuvent être trouvés.
C’est l’avis unanime des participants à la table ronde portant sur « Le logement social étudiant en Ile-de-France » organisée le 4 décembre à Jussieu par l’UNEF, l’Association des Amis de la RUA (AARUA) et le collectif « Pour donner un avenir à la RUA »), à laquelle ont participé près de 200 personnes dont une majorité d’étudiants qui ont pu échanger avec les intervenants.
Le logement social étudiant en Ile de France ? Seuls 3% des étudiants peuvent y accéder (à peine 1/3 des étudiants boursiers). Trouver un logement est une galère pour la plupart des étudiants, a rappelé l’UNEF et rester chez les parents, en particulier dans les milieux moins favorisés, souvent loin des universités, contraint à plusieurs heures de transport quotidien pour se rendre à la fac, rappelait un sociologue de l’OVE (Observatoire de la Vie Etudiante). La Mutuelle des Etudiants (LMDE) a souligné les enjeux de santé : on rogne sur la nourriture pour payer le loyer en effet et le nombre d’étudiants qui ne mangent qu’un repas par jour augmente. De plus en plus d’étudiants n’arrivent pas à boucler leur budget, souligne une infirmière universitaire et quand ils se retrouvent sans logement, ils sont refusés dans les foyers d’urgence du Samu social. Quant aux dortoirs prévus en cités universitaires, ils ont été fermés pour des raisons « pécuniaires », c’est donc la rue pour les étudiants aux ressources insuffisantes

Le retard en matière de logement social étudiant est énorme

Au contraire de ce qui dit la Ministre Pécresse, le retard de construction et de réhabilitation apporté au plan déposé par le député J.P. Anciaux en 2004 n’est pas rattrapé : il est de 25 500 logements aujourd’hui sur les 72 000 prévus d’ici la fin de cette année . Comment alors décider de supprimer 550 chambres à la Résidence d’Antony pour les détruire et dégager du terrain pour une opération immobilière ? Des étudiantes de la RUA ont pris la parole et ont souligné les conditions inacceptables dans lesquelles des étudiants ont été « sortis » de leur chambre et les conséquences lourdes pour beaucoup d’entre eux aujourd’hui.

Le débat technique et les choix politiques

Frédéric Druot, architecte, a souligné combien, sur le principe, il faut toujours éviter de démolir et s’interroger sur les « normes » qui servent de prétexte pour détruire. Il a été rappelé que cette résidence est très bien située géographiquement par rapport aux transports et aux universités. De plus la RUA comportait des chambres pour handicapés, qui ont été fermées. Hugues Simon, ingénieur, a confirmé que le bâtiment « C », dont la démolition est prévue dès 2010, était réhabilitable techniquement, ce que ne nie pas le rapport technique officiel, caché pendant des mois. La destruction de la moitié de la RUA est donc un choix politique et non une nécessité technique. Par ailleurs, les
intervenants ont souligné l'énorme scandale financier que serait la destruction du Bâtiment C en lieu et place d'une réhabilitation-rénovation et l'absurdité économique, sociale et universitaire que seront des « compensations », hypothétiques, ailleurs que sur le site de la RUA.

L’absence des décideurs invités a été remarquée : ainsi la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, le Président du CG92, Patrick Devedjian et de la CAHB, propriétaire contesté de la RUA aujourd’hui ont refusé le débat. Etaient présents Philippe Kaltenbach, Conseiller régional PS qui représentait le Président de la Région, Jean Paul Huchon, Patrick le Hyaric (PCF) député européen du Front de gauche, Guy Bonneau, Conseiller régional (Les Verts), Pascale le Néouannic Conseillère régionale CACRPG (Parti de Gauche) et Antoine Dupin Conseiller Régional pour le Modem. Tous ont exprimé leur volonté que le logement social étudiant et la réhabilitation de la RUA soit une priorité (le Schéma Régional du logement étudiant vient d’être voté dans ce sens). La décision que soit inscrite au budget 2010 de la Région la somme de 20 Millions d’euros pour la RUA a été saluée comme une avancée de la Région, il s’agit d’obtenir maintenant la part de l’Etat.

Jean Baptiste Prévost, président de l’UNEF a conclu en soulignant l’investissement de l’UNEF dans ce dossier et dans les mobilisations à venir et sa volonté de faire s’exprimer tous les politiques sur le sujet dans le cadre de la campagne des Elections Régionales.

Une soirée qui a armé un peu plus ceux qui agissent pour le logement social étudiant.

Communiqué de l’AARUA et du collectif "donner un avenir à la RUA" :

Thursday, October 15, 2009

Reportage sur le logement étudiant et la RUA Capital M6

Accessible ici

http://www.m6replay.fr/#/info/capital/2886

pendant quelques jours encore.

Bakchich.info: Devejian, 20 ans de lutte contre la Cité Universitaire



Article de Benjamin König paru dans Bakchich.info

lire sur
http://www.bakchich.info/Devedjian-20-ans-d-acharnement,08951.html#nh1


Les élus au conseil de la Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre ont examiné un deal soumis par les sous-lieutenants de Devedjian pour raser une bonne partie de la plus grande Cité U d’Europe. Enquête.

Les étudiants virés sans ménagement du bâtiment C de la Cité universitaire d’Antony, durant l’été, ne seront pas les derniers. Car d’ici 2013, ce ne sont pas moins de 5 bâtiments sur sept – le B avait déjà été détruit en 1986 – qui vont être rasés, partiellement ou en intégralité, selon le vote [1] vendredi 9 octobre de la Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB) présidée par Georges Siffredi, le suppléant à l’Assemblée de Patrick Devedjian. Soit la disparition de plus de 8% des logements sociaux étudiants dans toute l’Île-de-France !

Pensez donc : 2051 logements à des prix défiant toute concurrence : 137 euros la chambre, 220 le T2. Une aubaine, alors que la situation du logement étudiant est catastrophique, notamment dans la région parisienne. Les vénérables bâtiments de Jean Zay, dans ce contexte, ne seraient pas de trop. Mais ils se retrouvent accusés de tous les maux. Trop petits, trop vétustes, dangereux pour la sécurité de nos chères têtes blondes, et même pire : figurez-vous que ces bâtiments ne seraient pas écologiques. Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage…

Or, tous ces arguments, quand on gratte un peu le béton, ne tiennent pas la route. Un rapport commandé par la CAHB elle-même à l’entreprise Socotec le précise.



L’ensemble des bâtiments ne présente pas de dangerosité immédiate. Surtout s’ils étaient rénovés. Et la résidence est classée « D » sur l’échelle écolo qui va de A à H. Pas ridicule du tout pour ce type de bâtiments, qui pourraient se retrouver mieux notés encore après réhabilitation.

"UNE VOLONTÉ POLITIQUE"

Autre exemple : les chambres de 10,8m², avec les sanitaires dans les couloirs, sont déclarées « trop petites ». Quelle touchante attention… dans le même temps, le Crous inaugure des chambres bien rénovées, comprenant réfrigérateur et sanitaires, dont la superficie atteint… 10m². Encore plus ubuesque : le protocole prévoit pour les bâtiments D et F une réhabilitation partielle, le reste de ces bâtiments devant être démoli. Faut-il en déduire que ces immeubles ne sont abimés que d’un côté ? « L’argument ne tient pas la route, soupire Marie-Jo Weil-Ehrhard, présidente de l’Association des amis de la résidence universitaire d’Antony (AARUA). De toute façon, détruire la résidence est une volonté politique de Devedjian. Tout le reste n’est que prétexte. » Il faut accorder au ministre de la Relance une qualité : l’obstination. « L’idée n’est pas nouvelle, témoigne une membre du collectif de défense de la résidence, qui préfère garder l’anonymat. Dès 1983, Devedjian voulait s’attaquer à la Cité U. » Et il ne s’en est jamais caché. En 1989, alors maire d’Antony, il déclarait à Libé : « Cette cité s’est développée comme un kyste. » Et remettait le couvert quelques jours plus tard, dans Le Parisien, dans un article au surtitre sans équivoque : « Plaidoyer du maire d’Antony pour réduire le site des deux tiers. »

Depuis, il n’a eu de cesse de s’acharner sur la Cité U comme un chien sur une vieille pantoufle. Quitte à user de moyens légaux qui en disent long sur la conception de la morale politique de lui-même et de ses acolytes. En 2004, il fait voter une loi nationale autorisant le transfert de propriété des résidences universitaires entre le Crous et les collectivités locales. « Il a fait une loi nationale pour son intérêt local », s’indigne notre membre du collectif. Mais il faut croire que les années d’études en droit de notre bon ministre, à Assas, n’ont pas servi à grand-chose : l’article de loi est mal rédigé, et le transfert rejeté par le Crous de Versailles. Qu’à cela ne tienne. En 2006, un ami qui lui veut du bien vient à sa rescousse : un amendement est adopté en catimini par le Sénat, dans une loi sur la fonction publique territoriale. Brice Hortefeux, alors ministre des Collectivités locales, s’adresse en ces termes pour le moins cyniques au sénateur qui a déposé l’amendement : « Et ne manquez pas de transmettre toutes nos amitiés et notre bon souvenir à Patrick Devedjian. » Ce qui déclenche l’hilarité sur les bancs de l’UMP. Ah, l’humour auvergnat…


UN TRANSFERT AUX FORCEPS


La brèche enfin ouverte, la CAHB s’y est engouffrée tel l’amiral Nelson à Trafalgar. Le 11 janvier dernier, le transfert de propriété devenait réalité. Et, cette fois-ci, le Crous de Versailles n’a pas pu s’opposer : malgré une délibération négative de son CA, le transfert s’est fait de force. « S’ils n’ont rien dit, c’est qu’ils ont dû avoir des pressions de Devedjian et de Pécresse (ministre de l’Enseignement supérieur qui a la tutelle sur le Crous, ndlr) », ajoute notre membre du collectif. En mars dernier, un recours a bien été déposé contre ce transfert de propriété, mais la date de la décision du tribunal n’est pas encore connue. Alors Devedjian et ses affidés ne perdent pas de temps, et tentent de passer en force. En moins de 10 mois, c’est la destruction de la moitié de la résidence qui est entérinée. Car le vote de vendredi ne fait pas de doute : l’UMP y détient une large majorité. « Mais nous déposerons des recours », prévient Marie-Jo Weil-Ehrhard.

Les acolytes associés des Hauts-de-Bièvre ne perdent pas une occasion de gagner la bataille de l’information. Détail cocasse : sur la fiche wikipedia de Georges Siffredi, un passage met la puce à l’oreille. Les trois dernières phrases reprennent mot pour mot l’argumentaire de la CAHB et des démolisseurs associés. En regardant l’historique de l’article, on s’aperçoit que le passage en question a été modifié le 1er septembre dernier à 10h52. Auparavant, le passage en question était nettement moins dithyrambique : « En juin 2009, en tant que président de la CAHB, il lance l’opération de démantèlement de la résidence universitaire Jean Zay d’Antony. » Ça la foutait mal, sans doute. Mais qui est donc le membre « Jpmpmacm », auteur de cette fameuse correction ? Difficile de le savoir : son adresse IP n’a pas été enregistrée. Un détail cependant : le même, à 11 h 53, a ajouté… une photo de Georges Siffredi. Un opposant, sans doute, qui lui trouve si belle mine…

Et demain ? Rien n’est encore clair. Une chose est sûre : ces terrains valent cher. Un projet d’"écoquartier" a bien été évoqué, avec une crèche et 30 % de logements sociaux. Mais nul ne sait de quoi il retourne. Et puis, 30 % de social, ça fait toujours 70 % pour les autres. Et hop ! De la belle mixité sociale !

Document : le protocole adopté par la CAHB le vendredi 9 octobre 2009:



Tuesday, October 13, 2009

La plus grande cité U française amputée de 819 logements

Article Libération 9 octobre 2009 de MAEL INIZAN

La communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre a voté la destruction d'un tiers de la cité U de Jean Zay d'Antony, invoquant sa nécéssaire réhabilitation. Les associations étudiantes craignent une opération immobilière camouflée.

***

La communauté de commune des Hauts-de-Bièvre a voté, vendredi, la démolition du bâtiment C, qui compte 548 chambres, de la cité universitaire de Jean Zay (92).

Sera-t-il encore plus difficile de se loger pour les étudiants d'Ile-de-France ? Un cri d'alarme est poussé par plusieurs collectifs alors que la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (92), propriétaire de la cité U Jean Zay d'Antony, a adopté un projet de restructuration de la résidence. A terme, en 2013, plus de 800 chambres de la cité U seront détruites, les autres devant être réhabilitées.

«Ils ont vidé le bâtiment C en juillet. Ce n'était que la première étape, ils s'attaquent maintenant au reste de la résidence» clame Kamel, membre du collectif Halte aux Expulsions. En juillet, près de 500 étudiants, logés dans cette cité universitaire historique du sud de Paris, apprenaient en effet subitement que leur bâtiment allait être détruit. Un nouveau protocole, adopté vendredi soir par la communauté d'agglomération, prévoit la destruction de deux autres bâtiments, comptant 271 chambres.

Démolitions de 819 logements du Crous
Construite dans les années 1950, la cité universitaire de Jean Zay rassemble à elle-seule 2100 chambres, soit 16 % du parc du logement d'Ile-de-France. Cependant, pour le Crous comme pour la communauté d'agglomération, la plupart des bâtiments sont insalubres. Une centaine de chambres sont d'ailleurs condamnées, trop vétustes pour être habitées. «Il ne s'agit ici que de détruire quelques bâtiments pour mieux rénover les autres», se défend Alain Cordina, directeur adjoint du Crous de Versailles.

Pour lui, les bâtiments, à l'architecture «anachronique», ne permettent plus d'accueillir correctement les étudiants. Le protocole voté vendredi doit bouleverser l'organisation des lieux pour enfin leur offrir «de bonnes conditions de travail». Il prévoit notamment d'agrandir les quelque 1300 logements restant : 16 m2, contre 9 m2 aujourd'hui. «De nouveaux logements seront également construits ailleurs dans le département. Pour chaque destruction, le protocole prévoit la construction de 1,2 nouveau logement», ajoute Alain Cordina, affirmant qu'aucun étudiant ne sera laissé de côté.

Un «kyste» urbain
«Mais où sont les lignes de crédit ?», interroge l'Unef. Pour le syndicat étudiant, le protocole affiche plein de «bonnes intentions», mais n'explique pas comment seront financées les rénovations, ni la construction des nouveaux logements. «On a du mal à faire confiance. D'un côté, ils ne mettent pas d'argent sur la table, de l'autre, le document n'est pas contraignant», s'inquiète David Dobbels, de l'Unef.

Pour la plupart des opposants au projet, la rénovation des résidences cache une tentative des pouvoirs locaux de remettre la main sur ce vaste terrain idéalement situé à seulement 20 minutes de Paris. «Pourquoi serait-on capables de rénover certains bâtiments et pas d'autres?», demande Marie-Jo Weil-Erhard, membre active du collectif Sauvons Jean Zay. Contacté par Libération.fr, la communauté d'agglomération n'a pas donné de suite à notre demande d'interview. De son côté, David Dobbels ne manque pas de rappeler que Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine et signataire du protocole, affiche depuis longtemps sa volonté d'intervenir dans l'aménagement de ce territoire, le qualifiant à de maintes reprises de «kyste» urbain lorsqu'il était maire d'Antony.

«On se sent fliqué»
Au sein de la cité U, la tension est palpable. Jeudi, trois étudiants ont été sommé de quitter leurs chambres. Traumatisées par les expulsions en série de cet été, les associations sont montées au créneau, accusant le Crous de commencer à «vider» les bâtiments. «Une simple exclusion d'étudiants qui ne respectaient pas le règlement intérieur, notamment en hébergeant des gens», affirme de son côté le Crous. Gilles Ouvoughou, doctorant en science, est l'un de ces trois étudiants. Accusé d'héberger sa petite amie, il a dû faire ses cartons en quelques heures, sous le regard de quatre policiers et du commissaire d'Antony en personne. «Ils utilisent le moindre prétexte, même sans preuves et mettent des étudiants à la rue du jour au lendemain», accuse un membre d'un collectif qui s'oppose au projet.

Croisé au détour d'un couloir, Maxence, 23 ans, ne sait pas trop quoi penser de toutes les rumeurs qui circulent. Il a assisté à plusieurs expulsions et hébergé des amis qui avaient perdu leurs logements au cours de l'été. Il témoigne de la dégradation du climat, en quelques mois : «Etudiants comme administration, de chaque côté, on devient méfiants. On se sent fliqué. C'est stressant comme situation. On n'est pas trop sûrs de ce qui se passe et de comment ça va évoluer.»

Sunday, October 11, 2009

Un reportage en images sur la Résidence, quand la C était encore ouverte

Reportage de Tara Schlegel sur radio France Culture, diffusé le vendredi 17 juillet 2009 à 7h30

Images réalisées par le Collectif Sauvons Jean Zay


Destruction programmée d'au moins 800 chambres à la Résiendence Universitaire d'Antony



Article du Parisien, Hauts-de-Seine, 10 octobre 2009

Thursday, October 8, 2009

Appel à Manifestation contre la destruction de 1000 chambres étudiantes


Pour rappel, voici le lien pour la lettre de Valérie Pécresse du 19 janvier 2009, comme quoi l'Etat s'engage qu'il n'y aura aucune démolition avant construction à la place.

Et pour ceux qui ont en tête que la Résidence Universitaire d'Antony est un lieu terrible, voici un petit reportage.

Expulsions, 8 octobre 2009, RUA


9 octobre 2009

e-mail de 10h44 :

"Une nouvelle expulsion illégale est en cours ce matin avec intervention "remarquable" de Mr Vinzio pour hébergement d'une tierce personne ce qui n'est pas avéré. La réponse au recours gracieux est cinglante: Les forces de l'ordre sont à sa porte au Bâtiment A, 1er étage et lui demande de quitter les lieux dans une heure. Une avocate tente d'intervenir. Les huissiers ne sont pas dispo. Je crains le pire."

11h27

Il ne sort pas de sa chambre !!! S'ils le sortent de force sans mandat, sans décision officielle , ils se mettent encore plus dans l'illégalité... je pense... Maintenant, les conseilleurs ne sont pas les payeur !

12h42

"Je reviens du A 1er étage... un officier, 2 gardiens de la paix armée d'armes de guerres(!), pistolets automatiques 9 mm... trois déménageurs, une femme de ménage... et Vinzio.

Vinzio refuse de dire quoi que ce soit mais devant mon insistance finit par admettre qu'il n'a pas d'ordre explicite pour cette expulsion, mais qu'il applique les textes du Crous de Versailles... il me demande de quitter la rua, je réplique que je suis sur un terrain de la CAHB (Comité d'Agglomération des Hauts de Bièvre)... il me dit être mandaté par la Cahb, je n'ai pas le temps de luis dire qu'il n'est pas payé par la Cahb !

On m'affirme par ailleurs, sans me montrer aucun papier officiel, que les loyers sont impayés depuis des mois."

***

Le résident en question est réadmis pour l'année 2009-2010. Ce matin-là, on lui avait imprimé son attestation de résidence pour l'année 2009-2010. Etant boursier du gouvernement gabonais, son loyer est prélevé chaque mois de sa bourse avant de lui être donnée. Ainsi, l'argument de non-payement de loyer depuis plusieurs mois est absolument fausse.

L'après-midi, au bâtiment F, deux autres expulsions dont notre collectif a connaissance. La chambre ouverte, vidée (les déménageurs mettent le contenu dans des cartons et les déposent dans la cave), la chambre refermée et la serrure changée. Le genre de procédé appliqué pendant tout l'été, où plusieurs équipes de déménageurs tournaient tout au long de la journée, tout au long de la journée, inlassablement.

Deux membres de l'ARENE, l'association des résidents de Nanterre, se sont déplacés se soir. Ils ont été effares, ils n'ont jamais vu un traitement pareil.

Il y a eu des dizaines, voire peut-être une centaine d'expulsions au cours de l'été. En effet, la Cahb a l'intention de démolir une grande partie de la Résidence Universitaire d'Antony depuis qu'elle a réussi à s'en rendre propriétaire, et elle a muré tout un bâtiment de 548, le bâtiment C, de juillet à fin août. Le CROUS trompette que tout les étudiants sont relogés, or, non, ce n'est pas vrai. Sont relogés ceux qui sont relogés, et ceux qui ont été expulsés pour différentes raisons sont partis, aigris, abasourdis (beaucoup ont été expulsés courant août alors qu'ils avaient payé jusqu'à la fin du mois). Certains ont tenté de porter plainte, mais comme c'est la police locale qui soutient les actions d'expulsion du CROUS, le commissariat local n'accepte pas les plaintes des résidents. Peu sont allés plus loin. Devenus soudainement SDF en rentrant chez eux et en trouvant la porte fermée, ils sont partis sans laisser de traces, ne pensant qu'à retrouver un toit et se mettre le plus loin possible de ce lieu où ils ont été traités comme des chiens.

Mais le vent tourne. Les gens commencent à porter plainte, à défendre leur droits.

***

Pour rappel: la Résidence Universitaire d'Antony est un bien national, construit avec l'argent public. Se l'approprier pour en faire du privé, c'est du vol de bien public.

La cité U d’Antony démantelée - article de l'Humanité

Article du 9 sept 2009
Et déjà ils le savaient...


Seule la moitié des deux mille chambres seraient conservées, sous l’impulsion de l’omniprésent Devedjian.

Un immense gâchis. Et le symbole de la politique du logement social étudiant. La cité universitaire Jean-Zay, la plus grande d’Europe, avec ses 2 051 logements à prix modestes - 137 euros mensuels pour une chambre - aux portes de Paris, est en sursis. Des huit bâtiments initiaux, sept demeurent. Mais plus pour longtemps. Les expulsions estivales - des « reprises administratives » pour Françoise Bir, la directrice du CROUS de Versailles - ont vidé le bloc C de tout locataire (lire l’Humanité du 4 août dernier). L’école maternelle, au rez-de-chaussée, a été définitivement fermée, début juillet, sur décision du conseil municipal d’Antony, présidé par Jean-Yves Sénant, sous-lieutenant d’un Patrick Devedjian devenu président du conseil général. Un Devedjian qui lorgne depuis de nombreuses années sur la cité U, qu’il qualifiait de « kyste urbain » en 1995, et tout à sa joie d’avoir pu en récupérer la propriété en 2008 par le biais de la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB), présidée par un autre sous-lieutenant, Georges Siffredi.

Pour le bâtiment C, le permis de démolir ne va plus tarder. « Sûrement au début de 2010 », soupire Marie-Jo Weil-Ehrhard, la présidente de l’Association des amis de la résidence universitaire d’Antony (AARUA), une des signataires de l’appel de l’UNEF pour sauver Jean-Zay auquel ont également souscrit Lionel Jospin, Marie-George Buffet ou Jean-Luc Mélenchon.

Le problème est que d’autres bâtiments sont voués à disparaître : à la place du bâtiment C, la CAHB a annoncé le projet d’un « écoquartier ». Un mot dont « personne ne sait de quoi il s’agit », selon Marie-Jo Weil-Ehrhard. « Ils se gardent bien de l’annoncer, renchérit François Meunier, conseiller municipal PCF d’Antony. Mais une chose est sûre : ils disent ne vouloir conserver que 1 000 logements sur les 2 051.

Le prétexte avancé ? « Un rééquilibrage du logement social étudiant, car il est concentré dans le sud des Hauts-de-Seine », entonnent de concert Patrick Devedjian et Françoise Bir. Un faux argument selon Marie-Jo Weil-Ehrhard : « Pourquoi niveler ce rééquilibrage par le bas, alors que les étudiants manquent cruellement de logement social ? »

Benjamin König

Tuesday, October 6, 2009

A la Fac le jour, SDF la nuit - article

"On connaît encore mal ce nouveau visage de la pauvreté. Celui de jeunes qui, le soir, une fois quittés les bancs de l’université, rejoignent des refuges de fortune, faute de place en cité universitaire et d’un budget adapté aux tarifs des grandes villes. Squats sauvages, hôtels à bas prix, hébergements d’urgence, sous-locations clandestines de chambres universitaires : ce système D-là n’a rien d’une romantique bohème. « Tous les jours, des étudiants nous demandent de leur louer un bout de chambre », témoigne une résidente de la cité Jean-Zay d’Antony. « Quatre de mes camarades de fac partagent un studio de 15 m 2, où ils dorment par roulement », assure de son côté Karim, étudiant à Montpellier."
lire la suite

Sunday, October 4, 2009

Article du Canard sur la RUA -- Etudiants privés de logement ou mis en boîte

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l'article de Jean-François Julliard dans le Canard :

"C'est le détail qui tue. Ou plutôt qui donne la mesure d'un mensonge de haut vol.

Depuis des semaines, certains élus des Hauts-de-Seine, désireux de récupérer une partie des terrains de la cité universitaire d'Antony, l'une des plus vastes d'Europe (2 100 lits), répètent qu'elle est trop vétuste pour être rénovée. Or, au coeur du bâtiment C - désigné comme le plus insalubre et promis à la démolition -, un ensemble de locaux d'accueil pour personnes âgées appartenant à la mairie vient d'être entièrement remis à neuf.

Pourtant, cet ensemble pimpant, rénové l'hivers dernier (peinture, eau, électricité, informatique), sera démoli, lui aussi. Preuve que la décision de détruire le bâtiment C n'a pas été prise sur des critères techniques... En juin, ses locataires ont reçu une lettre leur enjoignant de vider les lieux avant le 1er juillet."


(lire la suite en cliquant sur l'image)

***

"Tous les étudiants expulsés se sont vu proposer une solution de relogement." lance Valérie Pécresse.


Faux. Aucun. Le CROUS, sensé s'intéresser au sort des étudiants, les a mis dehors sans vergogne. Nombreux sont les étudiants qui avaient payé jusqu'à la fin du moi d'aout et qui ont été mis à la porte avant, rentrant le soir et ne pouvant entrer dans leurs chambres, se trouvant d'un coup sans abris et sans affaires. Ils avaient la possibilité de récupérer leurs affaires quelques jours plus tard, mais par le principe du tout ou rien: ou ils prennent tout, ou rien. Récupérer juste un passeport ou des médicaments le temps de trouver un logement de rechange n'était pas autorisé.

Le 19 janvier 2009, Valérie Pécresse a signé un document engageant l'Etat selon lequel il n'y aura pas destruction de chambre d'étudiant sans au préalable une construction de 1,2 logements pour tout logement détruit.

Ce 9 octobre, la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre se réunit pour voter la destruction du bâtiment C, bâtiment qui a été muré pendant l'été, et dont les chambres ont été rendues inhabitables une par une par des employés du CROUS. Valérie Pécresse a donné une garantie d'Etat. Cela devrait quand même valoir quelques chose... Ou pas ?

La communauté d'agglomération a réussi à récupérer, en janvier 2009, la propriété d'un terrain de 11 hectares très bien situé, en face du parc de Sceaux, à côté de la station de RER la Croix de Berny. Il s'agissait d'un bien d'Etat, avec dessus 16% du logement social étudiant de l'Île-de-France : la cité universitaire d'Antony avec 2100 chambres / 2500 lits. Logemements dont il est important de se débarasser pour qui veut exploiter le terrain et y contruire quelque chose de plus lucratif.

Ce vendredi 9 octobre, la communauté d'agglomération de Hauts de Bièvre va voter pour ou contre la destruction du bâtiment C (548 chambres), qu'ils ont déjà muré aux frais du CROUS (100 mille euros reconnus de l'argent du CROUS, donc de l'argent public pour les travaux de murage).

Saturday, August 8, 2009

Le rapport de Socotec - Bâtiment C


Voici un morceau du rapport de la Socotec.

La première page, et l'extrait (page 5) sur le bâtiment C. 

Qui montre bien qu'il n'est pas à détruire pour des raisons de sécurité.


Tuesday, August 4, 2009

Loi de 2004 : La CAHB a des obligations, même si elle se comporte comme si elle n'en avait pas

Voici une partie du texte concernant la passation de propriété dont le RUA a fait l'objet. 

"Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale qui en font la demande ont la charge de la construction, de la reconstruction, de l'extension, des grosses réparations et de l'équipement des locaux destinés au logement des étudiants."

On ne voit dans ce texte rien qui présage d'un droit de destruction, et de construction de tout ce qu'on veut à la place. La CAHB sa conduit comme si elle avait reçu la propriété de la RUA, ces beaux 11 hectares qui valent cher, pour en faire tout ce qu'elle veut sans souci pour les étudiants. NON. La loi stipule que la communauté d'agglomération a des responsabilités, des charges.

(Cliquez sur l'image pour l'agrandir) 

Sunday, August 2, 2009

Article Liberation 30 juillet 2009 - Le crous déloge les étudiants

Nouvelles salles Wifi et nouveaux détecteurs d'incendie mars et avril 2009

Flash-back, histoire récente : oui: de nouvelles salles wifi viennent d'être ouvertes, et un tout nouveau système de sécurité incendie installé.

Ainsi,  aucun argument : "Il n'y a pas internet" ou "le système de sécurité incendie est vétuste" ne tient debout.


Sunday, July 26, 2009

Reportage Radio France Culture sur la Résidence Universitaire d'Antony, Images Collectif Sauvons Jean Zay

Reportage de Tara Schlegel sur radio France Culture, diffusé le vendredi 17 juillet à 7h30

Images réalisées par le Collectif Sauvons Jean Zay


Wednesday, July 22, 2009

Picnique ce jeudi a partir de 19h30 jusqu'à tard: soirée crêpe contre la destruction du C!


Pour que le bâtiment C ne soit pas aplati,
mangeons des crêpes !

(C'est le principe du traitement homéopathique.)

Ce jeudi, a la Résidence Universitaire d'Antony
soirée, discussion, planning des événements.
Lieu: selon s'il pleut:
- s'il ne pleut pas: devant le bâtiment F sur la pelouse
- s'il pleut beaucoup, alors probablement dans le bâtiment C au 4ème étage

Vous pouvez ramer:
à boire, à manger,
de la bonne humeur,
des idées et du monde !

Faisons savoir au monde qu'on est encore et toujours là, et qu'on ne compte pas baisser les bras!

Infos:
D'après les femmes de ménage,
- il y a encore une centaine de personnes qui habitent au bâtiment C
- il y a une centaine de personnes de plus qui sont parties (par exemple en vacances) et qui ont leurs clefs
Ca fait 200 personnes. C'est BEAUCOUP de gens.
La partie n'est pas perdue.

**
Mais ces gens sont souvent cachés chez aux, dans leurs problèmes et leurs peurs.
Il faut qu'on parle à tous ceux qu'on rencontre. Leur dire qu'il y a un collectif, qu'ils ont des droits, qu'il y a des avocats, qu'on ne peut pas les expulser comme ça, et que pour certains trucs on peut même les aider.

Et que si on ne fait rien pour garder nos droit, et bien on n'en aura pas. Si on pense qu'on mérite d'avoir des libertés et des droits, alors on se doit de les défendre quand elles sont menacées.

Défendre le bâtiment C pour défendre les autres bâtiments aussi, qui seront les suivants si le C tombe. Défendre le bien commun et les étudiants en galère même si on n'a pas soi-même le feu au derrière. Car si nous sommes là dans ce bâtiment, dans cette résidence aujourd'hui, avec les loyers qu'on a, c'est que d'autres gens avant nous l'ont défendu.

A jeudi.

Wednesday, July 15, 2009

Pique-nique ce jeudi soir !!!

Pique-nique ce jeudi 16 à 19h !!!



Bonjour à tous, Pour nous réunir entre nous, discuter du présent et de l'avenir 

un super pique-nique 

sur la pelouse devant le bâtiment F ! (Là où il y a des jeux pour enfants) Chacun apporte quelque chose, et on partage. Tout le monde est bienvenu, n'hésitez pas à venir avec des instruments de musique ! A ce soir !

A Antony, la résidence universitaire est secondaire - article dans Libération, 15 juillet 2009

Article: Marwan Chahine
Photo: Vincent Nguyen

Cliquez pour lire agrandir








Loger des étudiants dans des containers

Tout droit du 20 minutes, jeudi 9 juillet 2009


Friday, July 10, 2009

Tous au CROUS de Versailles face son attitude inacceptable !

Nous, membres du collectif Sauvons Jean Zay d'Antony, militants de l'ARENE - Association des REsidents de NanterrE -, et résidents solidaires habitant ces cités universitaires, nous nous déplaçons aujourd'hui au CROUS de Versailles pour dénoncer ses pratiques qui participent à l'accroissement de la précarité estudiantine.

Nous nous opposons au projet de destruction du bâtiment C de la cité universitaire Jean Zay à Antony d'une capacité de 548 chambres et exigeons sa réhabilitation.

Nous dénonçons l'inertie et le silence dont le CROUS de Versailles fait preuve dans cette affaire en laissant la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvres (CAHB) spolier la plus grande résidence sociale étudiante d’Europe. Pire, nous dénonçons la complicité avec laquelle il agit en ayant caché aux résidents la situation réelle sur l'avenir du bâtiment C, en décidant une non-réadmission massive dans l'ensemble de la résidence, en envoyant par centaines des avis d'expulsions et en bafouant même parfois la légalité en changeant les serrures de certains résidents encore présents. Toutes ces manœuvres facilitant ainsi la CAHB à mener tranquillement ses projets de démolition.

Nous voulons que soit donné un avenir à la résidence universitaire Jean Zay d’Antony et que soient abandonnés les projets hypothétiques des propriétaires-casseurs avides d’argent qui ne cessent de déplorer le manque à gagner de ces 11 hectares sur lesquels 2100 étudiants vivent à un prix encore abordable. Nous voulons également préserver l'école maternelle située au rez-de-chaussée du bâtiment C où plus d’une trentaine d'enfants est aujourd'hui scolarisée.

Seule une destitution du titre de propriété de la cité universitaire remis à la CAHB est en mesure de garantir la réhabilitation de nos logements étudiants qui doivent avant tout rester sociaux.

À travers cette démarche commune, nous nous élevons plus généralement contre la politique menée par le CROUS de Versailles sur toute l'académie, pour qui la priorité est devenue la rentabilité avant le service social qu'il se doit de donner aux étudiants. Ainsi nous condamnons les expulsions de résidents conduites par le CROUS de Versailles comme cette tentative de mettre à la rue deux étudiants étrangers à Nanterre en décembre 2008 en pleine période de trêve hivernale.

Nous n'acceptons plus que nos droits soient bafoués de la sorte ! Aujourd'hui nous sommes deux cités universitaires à se réunir pour se faire entendre et respecter, demain s’il le faut nous serons l'académie entière.

EN SOMME, NOUS EXIGEONS :
=> L’arrêt des travaux de démolition du bâtiment C et le maintien de sa capacité d’accueil dès la rentrée de septembre 2009.
=> L’arrêt des expulsions des résidents de Jean Zay et des cités universitaires dépendantes du CROUS de Versailles.
=> Que le CROUS démente l’insécurité du bâtiment C tel que le précise le compte rendu du Conseil de Vie en Résidence datant du 07/04/09.
=>Une concertation avec les résidents de Jean Zay et un engagement financier rapide de l’Etat et des collectivités territoriales pour une réhabilitation tranche par tranche de l’ensemble de la résidence Jean Zay et plus particulièrement du bâtiment C
=> La reprise du titre de propriété de la cité universitaire Jean Zay par l'État via le CROUS.

NON À LA DESTRUCTION DE LA CITÉ U D'ANTONY !
NON AUX EXPULSIONS !
QUE LE CROUS SE POSITIONNE ET TIENNE SON RÔLE D'ORGANISME SOCIAL !
POUR UN RÉEL LOGEMENT SOCIAL ÉTUDIANT !

Collectif Sauvons Jean Zay
Association des REsidents de NanterrE
Résidents et étudiants d'Antony et de Nanterre solidaires

Contact : sauvonsjeanzay@laposte.net – http://sauvonsjeanzay.blogspot.com/

Wednesday, July 8, 2009

Action !!



Venez vous joindre à nous en ce beau jeudi matin pour une action surprise! Une fois de plus nous ferons entendre le message qui nous lie en ce temps de lutte:
NON à la destruction du bâtimentC! Longue vie à Jean Zay!

Rendez-vous :
9h au RER B, arrêt Antony
on sera parti avant 9h10, pour les retardataires, changement à Massy-Palaiseau
nous rejoindre à
10h15 au RER C, arrêt Versailles rive droite

Monday, July 6, 2009

La lettre de V. Pécresse qui stipule qu'il faut d'abord construire, avant d'éventuellement détruire


Voici les deux pages de la lettre. Pour la voir en grand, il faut cliquer sur l'image.

Sur la deuxième page, on lit:

"Pour mieux affirmer cet engagement, le Conseil général et la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre se sont engagés auprès de l'Etat à ce que tout logement détruit soit au préalable compensé par la construction d'1,2 logements neufs."

Cette lettre est signée Valérie Pécresse.
Il faut que la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre tienne ses engagements auprès de l'Etat et arrête tout de suite de dépecer la Résidence Jean Zay.

Cliquez sur l'image pour afficher la lettre en plus grand.



Assemblée Générale a 20h30 et Parpaings de la honte


Assemblée Générale ce lundi soir à 20h30 devant le bâtiment A.

Les parpaings de la honte sont de nouveau là... Besoin de renfort ! 

Quand on y pense... Une résidence universitaire construite avec l'argent du contribuable... Et ces parpaings et sacs de ciment sont là, achetés avec l'argent du contribuable, pour rendre un bâtiment inutilisable. Le but étant de casser les fenêtres et les portes et de les murer. Alors que le rapport d'expert (voir le Compte-rendu de la vie en résidence plus bas) stipule clairement l'état du bâtiment est bon. 

Quelle barbarie ! 

Saturday, July 4, 2009

Aucune raison de détruire le bâtiment C: le diagnostic technique montre que l'état des murs et de la structure est bon


Voici les deux premières pages du compte rendu de conseil de vie en résidence du 07 / 04 / 09. Le deuxième paragraphe de la deuxième page s'appuie sur le diagnostic technique effectué lors du transfert de compétences. (Cliquez sur le document pour l'agrandir.)









Que de projets sur cette pauvre cité !

A lire d'abord: l'article qui suit dans Libération.

Je vous propose ici pour comparaison deux idées de ce qui voudrait se faire à la place des 550 logements étudiants en cas de destruction réussie du bâtiment C, ou de carrément toute la cité universitaire d'Antony rasée. Les deux textes rapportent les paroles du même Jean-Yves Sénant. Quelques divergeances...

Version 1:

Le Parisien

Un écoquartier prévu dans la cité U


Anne-Sophie Damecour | 04.07.2009, 07h00

En votant jeudi soir la fermeture de l’école maternelle Jean-Zay, située au rez-de-chaussée du bâtiment C de la résidence universitaire d’Antony (RUA), le conseil municipal s’est inscrit dans la lignée du projet de la communauté d’agglomération des Hauts de Bièvre, à savoir la destruction de cette partie de la cité U.

La ville n’a aucune compétence concernant la RUA, tient à préciser Jean-Yves Sénant, maire (UMP) d’Antony. Reste que j’ai une responsabilité concernant la sécurité des résidants, et il n’est pas question de les laisser vivre dans des taudis sous prétexte que les loyers sont très faibles. » Le maire prévoit désormais de créer un éco-quartier sur la partie de la cité universitaire qui sera détruite sachant que, selon lui, « au moins la moitié sera réhabilitée pour préserver les barres construites par Eugène Baudouin dans les années 1950 ».

Le premier écoquartier d’Antony poussera donc en bordure du parc de Sceaux avec, comme le stipule la loi, un tiers de logements sociaux et le reste de logements libres. « Nous prévoyons également de construire des équipements publics comme une crèche ainsi que des commerces », ajoute le maire. Et pour rassurer les étudiants en colère qui multiplient les manifestations depuis l’annonce de la destruction du bâtiment C, Jean-Yves Sénant ajoute que 120 nouveaux logements seront construits pour eux dans le quartier du Noyer-Doré pour une superficie de 3 000 m 2 . Ils devraient être achevés en septembre 2011.

Si, pour le maire d’Antony, les choses semblent acquises, c’est sans compter sur la mobilisation politique, et notamment des élus de l’opposition. Michèle Canet , présidente du groupe socialiste au conseil général, et Pascal Buchet, premier secrétaire fédéral du PS, demanderont lundi, lors de la commission permanente du conseil général, que Patrick Devedjian réunisse en urgence élus et associations d’étudiants et de résidants, afin « qu’une réflexion soit menée sur l’avenir de la résidence et qu’une véritable concertation s’engage ».

Version 2:

Le blog "Antony pour tous", 23 décembre 2008, Jean-François PEYROUSE

"RUA, trois petites lettres qui résonnent violement dans la tête des antoniennes et antoniens
depuis 63 ans." -- commence l'article.

En voici la dernière partie:

"Aujourd’hui, la seule solution, c’est l’application du programme de Jean-Yves Sénant, à savoir :

Reconstruire le même nombre de logements mais différemment : en petites unités à échelle humaine, réparties harmonieusement sur le territoire du sud du département, avec des chambres et des studios aux normes actuelles (18 m2 au lieu de 9 m2).
Ce seront, bien entendu, des logements étudiants sociaux avec des loyers sociaux.

Dans le cadre de ce grand réaménagement et sur l’espace ainsi libéré, je propose la création
d’un Multiplex (cinéma) à l’architecture avant-gardiste de 10 salles et d’une discothèque.

Leur implantation géographique présente de nombreux avantages, notamment la desserte routière (N20 - A86) ainsi que la proximité des transports en commun (RER B, TVM, Tramway).

La conjugaison de ces nombreux modes de transport devrait permettre de drainer un nombreux public, assurant du même coup leur succès.

Un autre avantage, c’est que le Sélect n’ayant plus à programmer du «Grand Public» retrouverait ipso facto sa vocation native.

Etant au cœur d’un pôle universitaire, il me semble que nous devrions avoir aussi comme
préoccupation le fait d’être en adéquation avec notre siècle.

C’est pour cela que j’intègrerais en son sein une Maison du multimédia comme il en existe
déjà une à Issy les Moulineaux.

Outre la possibilité de se connecter à Internet à très haut débit, elle devrait regrouper toutes les technologies existantes (Câbles, Satellite, TVHD, traitement des images Haute définition, Vidéo, Création Numérique, Jeux en ligne…)

Afin de parfaire ce beau projet qu’est la reconstruction de la RUA, je propose la création
d’une grande place entourée de commerces. Elle ferait ainsi le lien entre le monde étudiant
et le monde du travail situé à deux pas.

Je suis convaincu que l’interconnexion ainsi créée apporterait à notre ville le rayonnement
international qu’elle mérite."

Jean-François PEYROUSE

Libération, 3 juillet 2009 : Notre cité U, on va la sauver !



«Notre cité U, on va la sauver !»

REPORTAGE

L'annonce de la démolition de la résidence universitaire d'Antony est contestée par les étudiants qui y habitent, soutenus par l'Unef et «Jeudi noir». Hier, ils manifestaient devant la mairie.

DELPHINE LEGOUTÉ


Devant l'Hôtel de Ville d'Anthony, jeudi. (Delphine Légouté)

Il est 19 heures ce jeudi à Antony, en région parisienne, lorsqu'un brouhaha commence à monter devant l'Hotel de ville. «Notre Cité U, on l'aime et on va la sauver !», «A ceux qui veulent détruire Jean Zay, les étudiants répondent : résistance !» scande une centaine d'étudiants rassemblés à l'heure du conseil municipal.

Motif de leur courroux: le projet de destruction expéditif d'un bâtiment de leur résidence universitaire, la cité U «Jean Zay». En décidant de supprimer 548 chambres sur les 2500 existantes, la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB) et le conseil général présidé par Patrick Devedjian se sont attirés les foudres des étudiants et des syndicats.

Au départ, l'ambiance est plutôt festive. Autour du syndicat étudiant Unef se sont réunis certains conseillers municipaux de l'opposition, dont les verts et le PCF. Magalie Buzelin, conseillère Vert, estime qu'il règne une «grande hypocrisie» autour du dossier. «On nous dit qu'il faut tout détruire pour cause de vetusté, mais ce sont eux qui ont laissé la résidence pourrir pour mieux la détruire. Tous les architectes estiment qu'une simple rénovation serait suffisante».

Le collectif «Jeudi noir», connu pour soutenir les «galériens du logement», est également venu participer au mouvement, à sa façon. Au programme, chansons et lancer de confettis, sur son hymne traditionnel — le générique de la série «Dallas».

Rénover le «kyste» d'Antony

Rapidemment, la tension monte. Le groupe d'étudiants tente de forcer les portes de la mairie, afin d'assister au conseil municipal. Ils sont violemment repoussés par les policiers municipaux. «La séance est publique, on a le droit d'entrer !» s'insurge-t-on dans la mêlée. Le rapport de forces entre policiers et manifestants prend fin lorsqu'un étudiant tombe dans les escaliers, sans se blesser. «Nous voulons qu'une délégation soit acceptée au sein du conseil municipal, ne serait-ce que cinq minutes, pour faire part de nos demandes», explique Karima Delli, membre de «Jeudi noir», récemment élue députée européenne.

Depuis son accession au Parlement européen, la jeune femme - ancienne assistance parlementaire - tient à continuer la lutte «de terrain», «celle qui permet de rester proche des réalités». «Lorsqu’on a appris qu’une partie de l’une des plus grosses cités U d’Europe allait toute simplement disparaître, sans aucune garantie de remplacement, on a décidé de s’allier à l’Unef. Le manque de logement est si important qu’il est impensable de continuer de telles destructions».

«Aujourd'hui c'est le bâtiment C mais ce n'est qu'une première étape, poursuit Jean-Baptiste Prevost, président de l'Unef. Nous savons très bien que Devedjian veut rayer Jean Zay de la carte. Il parle même de «kyste» pour la ville ! On nous dit que la cité U est trop vétuste, ils n'avaient qu'à y faire des travaux avant qu'il soit trop tard. Nous réclamons sa rénovation pure et simple. Les étudiants pauvres ne peuvent pas se permettre de perdre 548 logements à très bas coût».

A la sortie du conseil municipal, la situation n'a pas bougé. Il est toujours prévu que le bâtiment C de la cité U «Jean Zay» soit démoli au cours de l'été. Aujourd'hui, un tiers des locataires n'a pas été relogé pour la rentrée.

 

Wednesday, July 1, 2009

2 juillet Parpaings ou étudiants ? Valérie Pécresse et Patrick Devejian vont devoir choisir !18h30:

Jeudi Noir sera là aussi, on a communiqué aujourd'hui :

Parpaings ou étudiants ?

Valérie Pécresse et Patrick Devedjian vont devoir choisir !

Action Jeudi Noir avec les résidents de la cité U Jean Zay menacée.

Rdv jeudi 2 juillet à 18h30 devant l’Hôtel de ville d’Antony (RER Antony).

mercredi 1er juillet 2009

« Peut-on arrêter un bulldozer avec des confettis ? » C’est à cette angoissante question que tenteront de répondre Disco King, la nouvelle eurodéputée Karima Delli et les galériens du logement, jeudi 2 juillet à 18h30 devant la mairie d’Antony.

Le collectif Jeudi Noir entre dans la lutte pour la sauvegarde et la rénovation de la plus grande cité universitaire d’Europe, la résidence Jean Zay d’Antony et ses 2 500 places, qui accueille 15 % des logements étudiants d’Île-de-France. Depuis quelques semaines, la communauté d’agglo des Hauts-de-Bièvre cherche à passer en force pour démolir le bâtiment C de cette résidence, soit 550 logements très abordables (150 euros par mois) et localisés près du RER qui pourraient partir en fumée ! Sans aucune concertation, les étudiants reçoivent, les uns après les autres, des lettres d’expulsion, souvent sans proposition de relogement.

Qui est responsable de ce saccage annoncé ?

Patrick Devedjian : le ministre de la relance et homme fort d’Antony a qualifié cette cité U de « kyste » dans sa belle ville en voie d’embourgeoisement déjà fort avancé. Après avoir démoli le bâtiment B en 1986 (à la place duquel trônent désormais des bureaux à moitié vides…), l’ex-maire avance encore d’un pas dans l’expulsion des étudiants indésirables.

Valérie Pécresse : La cité U est gérée par le Crous, dont Mme Pécresse est la ministre de tutelle. La candidate de l’UMP à la tête de la région prétend faire du logement des étudiants en Île-de-France une priorité de sa campagne. Tout en avalisant cette démolition hautement symbolique… Jeudi Noir avait déjà baptisé « cité U Valérie Pécresse » un immeuble vide parisien avant de s’en faire expulser, et reste en conflit frontal avec le Crous de Paris depuis l’occupation de l’immeuble vide du Crous vide depuis cinq ans du 24 rue de la Harpe à Paris. Là aussi, le Crous n’a qu’expulsion et murage du bâtiment à coups de parpaings à proposer ! Bref, Valérie Pécresse est une récidiviste…

Les étudiants de Jean Zay sont mobilisés et ont déjà fait échec ce matin à un premier camion de parpaings… Ils ont besoin du soutien du plus grand nombre à leurs côtés pour faire échec à ce projet hautement anti-social.

Rdv donc jeudi 2 juillet à 18h30 devant l’Hôtel de ville d’Antony pour interpeler (à notre manière) le Conseil municipal !

Contacts : Manuel 06 22 59 95 07 / Simon 06 26 02 31 96 /Julien 06 20 21 10 53 - infos@jeudi-noir.org - http://www.jeudi-noir.org


--- En date de : Mer 1.7.09, sauvonsjeanzay a écrit :

De: sauvonsjeanzay
Objet: JEUDI 2 juillet 18h30 devant la mairie
À:
Date: Mercredi 1 Juillet 2009, 17h54



JEUDI 2 juillet 18h30 devant la mairie

jour du Conseil municipal

Pour le retrait du point 19 et du point 20 concernant la fermeture de l'école et la désaffection des locaux.

MOBILISATION GENERALE ET MASSIVE. La presse sera là et la TV

Restons mobilisés !!

Sans vous, notre résistance n'a aucun sens :

Il nous faut votre soutien, un soutien réel, tangible !!... Il est important que nous soyons visibles et que nous
signifions, par notre présence sur le terrain et notre engagement que nous ne sommes pas soumis à une
décision qui nous dépasse, certes, mais qui nous concerne en premier lieu !

La presse est présente ainsi que les médias FR3 (déjà 4 documentaires) !!!, le parisien (des articles tous les
jours), l'AFP 92.

IL N'Y A DE FATALITE QUE POUR CEUX QUI L'ACCEPTE COMME TELLE !!!

JEUDI 2 juillet 18h devant la mairie d'Antony

JEUDI 2 juillet 18h devant la mairie d'Antony,

(RER B Antony, Place de l'Hôtel de Ville)

jour du Conseil municipal

Pour le retrait du point 19 et du point 20 concernant la fermeture de l'école maternelle Jean Zay et la désaffection des locaux.

MOBILISATION GENERALE ET MASSIVE. La presse sera là et la TV

La fermeture de cette école participe à la logique de la destruction du bâtiment C, donc de la destruction d'un bâtiment en bon état (il faudrait repeindre, mais la strucutre et l'isolement sont bons) qui abrite 550 chambres étudiantes. Le 30 juin, ils ont déjà amené des parpaings, et le 1er juillet au matin, ils ont déjà voulu murer le bâtiment. Ce matin-là, une forte mobilisation a permis d'empêcher le murage. Mais le bâtiment est menacé.

L'école maternelle est à l'intérieur de ce bâtiment C. Il s'agit d'une école de 36 élèves, avec du bon travail, une belle cour avec de l'herbe, qui ne mérite nullement d'être fermée. On l'accuse d'être vétuste, alors qu'un institut de gérontoligie, juste à côté dans le même bâtiment, vient d'être inauguré en juin cette année par les services municipaux, preuve que le bâtiment n'est pas vétuste.

La fermeture de la maternelle est révoltante (on annonce à toute une école qu'elle doit fermer dans moins de deux semaines) et arbitraire, puisque les arguments avancée, la vétusté, ne tiennent pas debout. Il s'agit juste de dégager le monde pour que la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre puisse s'approprier les lieux.

Restons mobilisés !!

Sans vous, notre résistance n'a aucun sens :

Il nous faut votre soutien, un soutien réel, tangible !!... Il est important que nous soyons visibles et que nous 
signifions, par notre présence sur le terrain et notre engagement que nous ne sommes pas soumis à une 
décision qui nous dépasse, certes, mais qui nous concerne en premier lieu !

La presse est présente ainsi que les médias FR3 (déjà 4 documentaires) !!!, le parisien (des articles tous les 
jours), l'AFP 92, de nombreux députés, dont une députée européenne.

IL N'Y A DE FATALITE QUE POUR CEUX QUI L'ACCEPTENT COMME TELLE !!!

sauvonsjeanzay@laposte.net

http://sauvonsjeanzay.blogspot.com/

Tuesday, June 30, 2009

S. O. S. les parpaings attaquent... LA CAHB et le CROUS attaquent !

Il y a urgence.

Un camion est arrivé avec des parpaings et une grande benne à ordures. Ils vont commencer les travaux de murage demain 1. juillet, le matin à 8h.

Murer des fenêtres de l'extérieur pour condamer les chambres vides.

Surtout:

- Venez demain matin à 7h devant le bâtiment C, où plus tôt. C'est crutial, s'ils commencent à murer c'est hyper grave. Le gâchis! Bousiller des chambres étudiantes

- Venez à l'assemblée générale ce soir à 19h devant le bâtiment A pour nous organiser

- Ne quittez pas vos chambres!!! Tant que nous sommes dedans ils ne peuvent rien faire !

La communauté d'agglomération et le CROUS attaquent avec des parpaings

Communiqué de Presse, 30 juin 2009

Alerte! La Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre et le CROUS veulent murer 540 chambres, et comptent commencer le travail dès demain matin, le 1er juillet, à 8heures du matin. Les étudiants attendent d'un pied ferme.

La résidence universitaire Jean Zay à Antony est la plus grande résidence universitaire de France et d'Europe. Avec sa capacité d'accueil de 2500 étudiants, elle représente 16% de tout le logement social étudiant sur l'Ile de France. La Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre (CAHB) s'en est rendu propriétaire en janvier 2009, et menace d'en détruire une partie importante.

La colère monte dans la résidence et dans la communauté des étudiants en Ile-de-France, car supprimer 540 logements sociaux étudiants, sans contre-partie (il y aura peut-être des logements étudiants construit un jour, avec 18m2 par chambre et des prix n'ayant rien à voir avec les 137 euros par mois de la RUA).

Le vendredi 26 juin, la mairie a été occupée, et Georges Siffredi s'est engagé à "mettre en place une réunion de concertation à partir de septembre sur l'avenir de la résidence, avant de prendre toute décision" selon le Parisien.

Or, ce midi 30 juin, un camion est arrivé devant le bâtiment C de la résidence universitaire d'Antony. Les ouvriers ont déposé 630 parpaings et une immense benne à ordure. Les travaux vont commencer demain matin. Quels travaux ? Parle-t-on de relance, de réhabilitation de ce bâtiment qui, il y a deux semaines encore accueillait 540 étudiants et une école maternelle? Non. Les parpaings sont là pour murer de l'extérieur les fenêtres des chambres vidées. En effet, tous les résidents ont reçu l'ordre de quitter les lieux "pour cause de travaux".

Ce matin, 30 juin, une délégation d'élus et de délégués des résident de la Résidence Universitaire d'Antony, du collectif Sauvons Jean Zay, ainsi qu'un représentant de l'Unef, ont été reçus par M. Vinzio, directeur de la RUA, et M. Paris, gestionnaire de la RUA de la part du CNOUS. Ils ont demandé à ce qu'on arrête de reloger les étudiants du bâtiment C, car le maire d'Antony, M. Siffredi, s'est engagé à attendre jusqu'à septembre. Ils ont répondu qu'ils n'ont reçu aucun ordre de leur hiérarchie, ils ont ordre de remettre le bâtiment vidé. Ils n'ont pas précisé la date.

A l'heure actuelle, où le logement étudiant se fait rare, il faut que nos élus prennent leurs responsabilités. Avec 540 chambres en moins, c'est à la misère que G. Siffredi, P. Devidjan, V. Pécresse et le CROUS préparent 540 étudiants qui ne pourrons profiter de ces logments en état décent.